Être grosse et faire du sport : dépasser l’hypocrisie de la société
À l'aube de mes 34 ans j'ai pris une décision anodine pour bien des personnes, mais moins pour moi : je me suis inscrite à une salle de sport dans mon quartier. Marre d'avoir constamment mal au dos (le boulot derrière un ordinateur, l'anxiété qui crispe les muscles) et perdu mon endurance physique depuis le premier confinement (l'ultra sédentarité, un des poisons dans nos vies), envie de me prouver que j'étais capable d'honorer un abonnement mensuel et même y prendre goût. Je ne regrette toujours pas cette décision et désormais je ne me vois pas vivre sans mes deux séances par semaine, à entretenir mon cardio, me bétonner les abdos nécessaires à soulager mon dos (ils sont bien dissimulés mais ils sont bien là !) et me coucher avec la rare certitude de bien dormir. Qu'est-ce qui fait que cette idée a été une telle cause de questionnement pour moi ? Parce que je suis grosse.
Un article à lire chez Vice