Aller au contenu principal
Un chat calico assis sur le muret d'un cimetière

Peut-on être enterré avec son animal de compagnie ?

Alexandre Vincendet, député du Rhône (Les Républicains), a déposé une proposition de loi offrant la possibilité «à nos concitoyens d'inhumer leurs animaux de compagnie au sein de leur caveau au cimetière». La présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, ouvertement soucieuse des droits des animaux, se dit prête à la soutenir. Cette proposition fait par ailleurs écho à celle présentée début février 2022 par vingt-sept députés, dont l'ex-élu Loïc Dombreval (Renaissance), président du groupe d'étude parlementaire «condition animale».

Une telle loi permettrait à toute personne en exprimant clairement la volonté, «lors de son inhumation dans un cimetière communal, de faire entreposer à ses côtés, au sein de son cercueil, avant la mise en bière, l'urne cinéraire de ses animaux» et «de pouvoir faire placer ses cendres auprès de celles de ses animaux de compagnie dans un cimetière animalier».

La présence de l'animal ne sera pas indiquée sur le monument funéraire, mais au moyen d'«une plaque ou d'un dispositif amovible». Rien de tout cela n'est, pour le moment, possible légalement: le droit français l'interdit formellement (qu'il s'agisse d'un chat, d'un chien ou de «tout animal détenu ou destiné à être détenu par l'homme pour son agrément»).

Un article à lire sur Slate

D'autres publications
de Lucie Inland