Petit guide de survie à la grossophobie
Décembre. C’est le retour des pulls de Noël, de la goutte au nez au boulot, et des retrouvailles familiales autour de la bûche au chocolat et des cadeaux. Sauf que pour certaines personnes, les fêtes de famille ne sont pas un véritable moment de détente, car il faut anticiper les propos et actes blessants. Il y a les remarques sexistes de tonton, la cousine plus LMPT que LGBTQ+, le beau-frère qui pense encore qu’on souffre d’un trouble anxieux pour attirer l’attention, et souvent un peu tout le monde pour emmerder les gros·ses à table.
Car oui les personnes grosses ne sont pas à la fête quand il s’agit de manger en paix sans se sentir scrutées, à l’affût de la réflexion imminente du type : « Tu es sûr·e que c’est raisonnable de te resservir une part ? Tu ne veux pas plutôt de la salade ?». Voici quelques pistes pour survivre aux fêtes de famille en terres grossophobes, avec les précieux conseils de Corps Cools, militante fat activist, et Marie Dasylva, coach stratégiste pour personnes minorisées.
Un article publié sur Urbania