Mourir à Rennes va bientôt coûter trois fois plus cher
Mourir est un moment de la vie inévitable et coûteux, précisément ce qui se passe après le dernier souffle. Préparer le corps en chambre mortuaire ou en pompes funèbres pour sa future inhumation ou crémation, puis l’accueillir au cimetière dans sa sépulture, qu’il faut ensuite entretenir, autant d’actes obligatoires pour des raisons légales et sanitaires qu’il faut payer. Et la facture est de plus en plus élevée, surtout si la municipalité décide de fermer son service public de fossoyeurs, laissant les prestations funéraires dans les seules mains des entreprises funéraires privées. C’est ce qui se passe à Rennes depuis septembre 2021.
Sylvain Blanchet est un des sept fossoyeurs embauchés par la ville de Rennes. Fin décembre, dans la salle de pause du personnel au cimetière de l’Est, il revient sur leur mobilisation dès l’annonce de la fermeture du service. Le 10 septembre, ils sortent de leur devoir de réserve et se mettent en grève, soutenus par le syndicat Sud.
Un article publié sur StreetPress